Les Chemins qui montent de Mouloud Feraoun n’est pas uniquement un roman d’amour, même si sur le plan de la trame, il ne s’agit que d’une passion, certes vigoureuse entre Dahbia et Amer mais absurde et carrément invivable pour une multitude de raisons.
Feraoun a choisi de débuter son récit par la fin : l’amoureux meurt quand Dahbia se lance dans la narration de ses sentiments et de ses contradictions. Il ne s’agit pas comme nous avons souvent l’habitude de le lire, d’une idylle qui commence de fort belle manière pour ensuite finir par tomber dans les serres des aléas imprévisibles de la vie avec l’assurance d’un épilogue souvent malheureux et parfois heureux.