Nassira Belloula née le 13 février 1961 à Batna dans les Aurès, a grandi à Alger dans le quartier de Télemly dans une famille nombreuse composée de ses cinq sœurs nées de la même mère et de demi-frères et demi-sœurs dont l’avocat et l’ex-bâtonnier connu Tayeb Belloula. Elle fait son primaire à l’école Viviani. Au milieu des années 70, son père perdit son affaire, un pressing qu’il possédait à Hussein Dey et quitta Alger après sa faillite pour s’installer dans les Aurès, à Ain-Touta en amenant avec lui ses plus jeunes filles dont Nassira, qui va réapprendre à vivre dans ce village avec beaucoup de problèmes d’adaptation d’où quelques fugues et instabilité. Elle poursuit des études secondaires au lycée technique de Batna qu’elle abandonne, alors brillante élève et rejoint l’École Nationale des Cadres de la Jeunesse en réussissant le concours d’entrée. Après s’être mariée, elle s’occupe de ses deux premières filles, avant de rejoindre à partir de 1993, la presse dite indépendante. Elle exerce le métier de journaliste et de chef de rubrique société à culture jusqu’en 2010, date à laquelle elle s’installe à Montréal au Canada, avec sa famille. En 2012, elle rejoint l’Université de Montréal pour entamer de nouvelles études, elle obtient un premier diplôme en Histoire, et actuellement elle poursuit un nouveau programme de littérature comparée. Son premier travail littéraire est un recueil de poésies « Les portes du soleil » édité aux éditions Enal en 1988, essentiellement des poèmes de jeunesse, écrits pour la plupart au lycée. Auteure de plusieurs livres, elle vient de faire paraitre un nouveau roman « Terre des femmes » aux éditions Chihab en octobre 2014.
2016. Le prix Kateb Yacine pour le meilleur roman français dont le titre est Terre des femmes,
"De mon éducation, je garde une sensation de perpétuel danger. J'ai la peur des choses et des hommes. Je n'ai jamais su si ma peur était réelle. J'étais prisonnière de cette éducation basée sur la méfiance et l'interdit."
Nassira Belloula