AIT ALI Belaïd

Né Azrou Ouquellal, près de Ain El Hammam (tiziOuzou), Belaid Ait ali de son vrai nom Tayeb IZABAR connut une scolarité normale du fait que sa mère (Dehbia) était déjà enseignante. En 1942, sergent-chef dans l’armée française.

Avant de se mettre à écrire,  il avait eu un parcours chaotique. Sa mère le maria alors qu’il était encore adolescent. Cette union ne dura pas longtemps. Il se remariera plus tard mais cela ne durera pas, il se sépara de sa grande seconde épouse.  Il s’séjourne en l’Italie, en France, au Maroc, en Kabylie et même en Tunisie ou il contracta le scorbut à Gabès. La même année il déserte les rangs. Cette désertion lui impose une vie qui l’oblige à se cacher des gendarmes. C’est dans ce contexte que le Bélaïd Aït Ali fait la connaissance du père Jules-Louis Degezelles,  qui lui suggère de se mettre à l’écriture en kabyle.

Gardien et écrivain public, Il fut hospitalisé en 1949 à Tlemcen suite à une tuberculose. C’est à ce moment-là qu’il entreprit la rédaction de son œuvre : un roman Lwali n’wedrer (le Saint des montagnes), des chroniques Sut taddert (les villageoises) et Jeddi (le grand-père) ainsi que des poèmes. Ses écrits ont été édités par le fichier de documentation berbère de Ain El hammam en 1954 sous le titre les cahiers de Bélaïd où là Kabylie d’antant. Transféré à SIG, il rendit l’âme le 12 mai 1950 loin des siens.