J’écris ces mots pour oublier, voyager, rêver sans limites. Je les lie pour franchir les frontières, j'essaie de construire des échelles de rêves pour aller dans les cieux, toiser les nuages et sourire à la lumière des étoiles.
J'accorde les temps au présent pour bloquer l’horloge et figer le temps qui passe. Oui, j’écris ces mots pour échapper aux rides des mauvaises saisons, pour faire face à ces tempêtes et ces vents; ces mots pour panser les plaies et les blessures des maux. Mes mots se moquent des regards indécents, je les veux insensibles à l'écho de l’ironie, au bruit des mauvaises langues. Mes mots se noient dans le bleu du ciel, de l’océan, ils voguent au gré du silence des vagues de la mer, ils s'enivrent du chant des oiseaux, de la mélodie du silence et de l'innocence. Des mots qui aident à partager ces petits instants de bonheur amoureux, pour adoucir et attendrir les cœurs. Des mots qui invitent au rêve, appellent à faire chuter les murs et construire les ponts entre les peuples. Enfin, des mots qui aspirent à la paix des gens de bien.