Tlemcen, joyau niché au cœur de l’Afrique du Nord, dévoile ses charmes en un ballet d’ombres et de lumières. Dans cette cité millénaire, les murs murmurent des récits d’antan, où les influences amazighes, arabes et occidentales se mêlent harmonieusement.
La Perle de l’Afrique du Nord – ainsi la nomme-t-on. Ses ruelles étroites, pavées de souvenirs, serpentent entre les maisons mauresques aux façades ciselées. Les portes en bois sculpté s’ouvrent sur des patios secrets, où les orangers et les jasmins dansent au rythme du vent.
La Grande Mosquée, édifiée au XIe siècle, se dresse fièrement avec son minaret élancé. À l’intérieur, le mihrab, finement ouvragé, pointe vers La Mecque, rappelant la ferveur des prières qui ont résonné ici pendant des siècles.
Le mausolée de Sidi Boumediene, gardien des âmes, accueille les pèlerins venus quérir la bénédiction du saint soufi. Ses mosaïques chatoyantes et ses colonnes de marbre racontent une histoire de foi et de sagesse.
La Grenade africaine – ainsi la surnomme-t-on. Les jardins de Tlemcen, tels des écrins de verdure, abritent des fontaines murmureuses et des parterres de roses. Le palais El Mechouar, avec ses arcades et ses patios, invite à la rêverie.
La Médine de l’Occident – ainsi la célèbre-t-on. Les artisans perpétuent ici des savoir-faire ancestraux : la poterie, la broderie, la calligraphie. Dans les souks colorés, les étoffes chatoyantes et les épices envoûtent les sens.
Tlemcen, ville des poètes et des troubadours, vibre au son des noubas andalouses. Les mélodies s’élèvent, emportant les cœurs vers des horizons lointains.
Si vous arpentez ses ruelles, laissez-vous envoûter par la magie de Tlemcen. Elle vous contera ses légendes, ses amours et ses secrets, dans un langage où l’art et l’histoire se rejoignent en une étreinte éternelle.
Jusqu’au 10 ème siècle la ville resta insignifiante jusqu’a que le chef et souverain Ziride, de la tribu de Mazghna, Bologhin At Dziri pris le contrôle de la région dans les années 970 et y construit une ville, qui porte le nom la dynastie Dziri, « Dzair ». D’ou l’expression, Alger Ben Mazghnea, qui est à l’origine Dzair At Mazghen (en référence à la tribu amazigh, Mazghana d’ou venait Dziri At Menad). Les algériens jusqu’à nos jour appellent Alger, Dzair et non pas El Djazïr, ni Alger dans la langue populaire.
Cliquez ici, pour découvrir l’histoire riche de cette ville, plusieurs fois millénaire.
Jusqu’au 10 ème siècle la ville resta insignifiante jusqu’a que le chef et souverain Ziride, de la tribu de Mazghna, Bologhin At Dziri pris le contrôle de la région dans les années 970 et y construit une ville, qui porte le nom la dynastie Dziri, « Dzair ». D’ou l’expression, Alger Ben Mazghnea, qui est à l’origine Dzair At Mazghen (en référence à la tribu amazigh, Mazghana d’ou venait Dziri At Menad). Les algériens jusqu’à nos jour appellent Alger, Dzair et non pas El Djazïr, ni Alger dans la langue populaire.
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Parler de patrimoine architectural et urbain d’Alger, c’est reconnaître une vision plurielle des temps historiques de la civilisation méditerranéenne dont la ville est actrice par son histoire et par les œuvres qui la qualifient. Très succinctement, l’histoire d’Alger identifie deux grands moments de son patrimoine culturel, architectural et urbain.
Le premier est celui des dimensions originelles : Alger (Icosium) a été pendant de nombreux siècles une cité antique, punique, numide, romaine, ziride avec un destin exceptionnelle pendant la période de la régence. La Casbah est témoin de cette période riche et intense, considérée comme un bien culturel d’importance mondiale en raison de son patrimoine ancien et de l’histoire dont elle témoigne.
Le deuxième moment est celui de la période coloniale, dont le patrimoine architectural se définit par des caractéristiques de ville moderne, ainsi, l’architecture et l’urbanisme d’Alger consistent en des allers-retours entre une culture occidentale importée et une culture locale méditerranéenne. L’Europe est en pleine effervescence en cette seconde moitié du XIXe siècle dans les domaines artistique et littéraire. L’architecture n’échappe pas à la règle. Mais la rigueur et l’autorité des organes de décision ne permettent pas à cette effervescence de s’exprimer à travers les villes françaises. Alger devient tout naturellement un champ d’expérimentation.
Véritable laboratoire d’architecture, Alger témoigne des multiples influences qui l’ont traversées au cours des siècles.
Ballade algéroise vous emmène en visite virtuelle pour pavaner dans les différents quartiers de la ville d’Alger, à travers une collection de photos, anciennes ou récentes, en faisant le focus sur les principales ruelles, immeubles, lieux de culte, palais, villas ou adresses de prestiges et de tout ce qui y rattache. Riche en patrimoine, en édifices, qui rivalisent de fantaisie avec des styles qui retracent l’histoire de la blanche : Mauresque, Néo mauresque, Hausmmanien, Art-déco, Beaux Arts, Art nouveau …
Pour bien découvrir la ville, la visite peut se faire au gré de la flânerie en faisant confiance à ses mollets, c’est une ville qui se marche, ça monte et ça descend. Par contre, si nous voulons visiter Alger, qu’en une seule fois, il est préférable, à notre avis, d’entamer la visiter à partir des hauteurs, plus précisément à partir de la Haute Casbah. La partie haute de la ville est la partie qui a conservé le plus de son caractère architecturale ancien, après il faut se laisser entrainer dans la descente.
Nous avons sélectionné les principaux sites et monuments susceptibles de mieux vous faire connaître quelques pans de l’histoire de la ville blanche.
Surplombant la ville historique El Dzair et offrant une vue imprenable sur surplombant la baie d’Alger, le palais du Dey, l’un des plus prestigieux monuments de l’époque médiévale. Le palais est construit vers 1596. Il a servit de caserne aux janissaires, avant de devenir la résidence principale du Dey en 1817. Le lieu du célèbre coup d’éventail
Repère monumental dans le centre d’Alger, la Grande Poste est un édifice de style néo-mauresque, conjugaison de l’art algérien et l’art français.
Construite à Alger en 1910 par les architectes Jules Voinot et Marius Toudoire. Le syncrétisme architectural de la Grande Poste a donné une merveille devenue une caractéristique de la ville d’Alger. Avant le début de la construction, le site abritait une église anglicane qui se tenait sur l’emplacement d’un fort.
Si l’architecture extérieure est remarquable, l’intérieur mérite vraiment le détour. C’est plus d’un siècle durant, que les usagers du secteur de la poste, avaient les yeux littéralement rivés sur le plafond. Désormais, l’édifice va se consacrer exclusivement à ses admirateurs en devenant un musée ! Cependant, il n’oublie pas son passé puisqu’il est dédié à l’histoire de la poste et des télécommunications en Algérie.
La Grande Poste est aussi un Carrefour, un point de repère pour les rendez-vous algérois. C’est le point d’intersection de la rue Larbi-Ben-M’hidi, et de la rue El Khatabi qui mène à la place Audin, et aussi vers la Place Emir.
Le Palais des Raïs, Bastion 23 fait partie des plus importants monuments historiques de la ville d’Alger. Il représente, par ailleurs, l’un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Casbah vers la mer, à l’époque d’avant l’occupation française.
L’histoire du palais commence par la construction de Bordj-Ez-zoubia en 1576 par le Dey Ramdhan Pacha, et ceci afin de renforcer les moyens de défense de la basse médina. On le désigne successivement par les noms Quaâ-Essour (bas du rempart), Sebâa tbaren (les sept tavernes) et Topanet Arnaout à cause des pièces d’artillerie érigées par le raïs Mami Arnaout.
Le nom de Bastion 23 lui fut donné à la suite de la construction des remparts de la ville française. Par contre, les numéros désignant les palais (palais 16, palais 17, etc.) et les maisons des ’’pêcheurs’’ sont des attributions cadastrales datant de la même période. La seule référence historique disponible, concerne le palais 18, qui fut construit aux environs de 1750 par le raïs Arnaout Mami.
Après 1830, le palais 18 prendra la fonction de résidence du commandant du génie civil, puis de pensionnat pour jeunes filles, puis fait office de consulat des États-Unis, puis de résidence du Duc d’Aumale et enfin de bibliothèque municipale.
Grâce à la qualité des matériaux de construction, comme les rondins de bois de genévrier supportant le plafond, la circularité de son architecture, qui l’a protégé durant des siècles de l’écho des séismes tout en lui permettant un ensoleillement et une circulation optimale de l’air, ce bâti est le témoin aujourd’hui d’une splendeur passée, multiculturelle et multiconfessionnelle.
Ses céramique hollandaise, portugaise, italienne et tunisienne étaient conçues pour mettre en avant “la cohabitation des styles et des civilisations”.
Le mémorial du Martyr, sanctuaire du Martyr ou Maqam Echahid, est un monument aux morts surplombant la ville d’Alger, érigé en 1982 à l’occasion du 20 é anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (), en mémoire des chahids, les combattants de la guerre d’indépendance algérienne morts pour la libération du pays.
Le monument, d’une hauteur de 92 mètres, construit selon une maquette de l’artiste peintre Bachir Yellès qui a imaginé trois palmes stylisées représentant les trois « révolutions culturelle, agraire et industrielle», ou devant symboliser trois périodes de l’histoire de l’Algérie : la résistance à l’occupation et la colonisation, la guerre de libération nationale, le présent et le futur du pays, est composé de trois feuilles de palmier stylisées en béton qui se rejoignent à mi-hauteur (47 mètres). Les palmes soutiennent un ensemble de cinq étages parmi lesquels quatre sont réservés aux installations techniques tandis que le cinquième, surmonté d’une tourelle de style islamique d’un diamètre de 10 mètres, d’une hauteur de 25 mètres et surmontée d’un dôme de 6 mètres
El Djamâa El Kebir soit la Grande Mosquée d’Alger est une des principales mosquées d’époque médiévale en Algérie, située à l’ex Rue de la Marines.
Histoire
Construite par l’Almoravide Youssef Ibn Tachfin en 1097. Le minaret date de 1324 et fut construit par le sultan zianide de Tlemcen, Abû Tâshfîn.
La mosquée est classée avec cet ensemble au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1992 et figure sur la liste du patrimoine national algérien depuis 1967.
Architecture
Le monument est constitué de onze travées, et est surmonté de onze structures de toiture en bois que soutiennent 72 piliers. Le minbar qui date de 1097 est enjolivé de 45 panneaux floraux sculptés avec art dans le bois de cèdre. Le minaret, d’une hauteur de 15 mètres, fait partie des ailes ajoutées ou restaurées ultérieurement.Elle est construite en pierre, brique, tuile, et le bois.
Le décor intérieur est fait de céramique et de bois.
La mosquée est classée monument historique qui abrite toutes les prières civiles et officielles durant l’année. Elle a été un symbole pour la Marine Algérienne durant des siècles. C’est donc l’une des plus anciennes mosquées de la ville.
Ce monument offre cependant un havre paisible et un lieu de retraite propre au recueillement. La mosquée Jamaâ El Kébir a toujours été liée à la pérennité de l’islam amazigh
La Grande Mosquée d’Alger, la Grande Mosquée de Tlemcen et la Grande Mosquée de Nedroma sont sœurs et sont les seuls monuments de la dynastie Almoravides subsistant de nos jours.
Le théâtre national algérien est centre culturel installé dans l’ancien opéra d’Alger. Cet établissement de spectacle occupe une superficie pratique de 6411 mètres carrés, répartis sur quatre étages, dispose d’une capacité de 750 places.
Le théâtre, qui devait au début être construit au niveau de l’actuelle Place des Martyrs, fut édifié sur le terrain d’une ancienne caserne des gardes turcs. Construit dans un style néo-baroque dont les travaux ont commencé en 1850 selon les plans des architectes Chasseriez et Justin Pansard, c’est trois ans plus tard, qu’il a été Inauguré.
En 1882, l’édifice a été ravagé par un incendie, les murs extérieurs furent épargnés. Il a été reconstruit et agrandi l’année suivante.
À partir de l’indépendance, la production s’est tournée massivement vers le théâtre en prose, le théâtre devenant le Théâtre national algérien (TNA) en vertu d’un décret du 8 janvier 1963.
Le théâtre national le nom du grand dramaturge algérien Mahieddine Bachtarzi l’un des ténors du théâtre algérien.
Jamaa al-Jdid est une des mosquées historiques d’Alger. Elle est située dans le quartier de la basse Casbah. Elle a été construite en 1660 par le Dey Mustapha Pacha dans le style mauresque. Il a aussi le surnom de Mosquée de la Pêcherie (Djamâa El-Houatine) grâce a sa proximité avec la mer.
Cette mosquée est construite en pierre, marbre, brique et plâtre. Le décor intérieur est fait de céramique et de bois.
Jamaa al-Jdid est l’un des édifices les plus importants de la période ottomane, est encore aujourd’hui le grand temple hanafite. Certaines de ses formes évoquent l’art byzantin. Elle aurait été conçue par le maître d’œuvre musulman al-Hâjj Habîb qui se conforma aux modèles ottomans, et non comme le raconte la légende par un esclave chrétien qui aurait marqué cette mosquée du symbole de sa foi.
Son plan est basilical, ses trois nefs perpendiculaires au mur de la qibla sont coupées par cinq travées. L’usage des pendentifs évoque les coupoles d’Istanbul. La coupole est circonscrite aux quatre angles par les couplettes ovoïdes des nefs latérales, qui reposent sur un tambour octogonale et quatre pendentifs. Les arcs de cloître ont pu être ici préférés aux coupoles car les espaces à couvrir étaient rectangulaires et non carrés.
La partie inférieure est ornée de carreaux de céramique encadrés par deux plinthes de marbre. Le magnifique minbar en marbre, fabriqué en Italie, provient de la mosquée al-Sayyida détruite en 1832, qui se trouvait non loin de là, en face de l’entrée principale de la résidence du Dey .
Le Musée National d'Art Moderne et Contemporain d'Alger, affectueusement surnommé le MAMA, est l'une des plus belle réalisations culturelles depuis l'Indépendance de l'Algérie. Il a été inauguré le 1er décembre 2007 par Madame Khalida TOUMI, ministre de la culture, à la faveur de l'événement « Alger, capitale de la culture arabe ».
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