Youssef ZIREM
Répères
Ecrivain, poète, romancier, et journaliste algérien de langue française né le à Akfadou dans la wilaya de Vgayet.
Ingénieur en hydrocarbures de formation, diplômé de l’IAP de Boumerdès, il entame une brève carrière dans le secteur industriel à Hassi Messaoud et à Boumerdès avant de devenir journaliste à la suite des tragiques événements d’octobre 1988.
Écrivain humaniste, il publie des livres depuis le mois de novembre 1995.
Militant des droits humains, militant indépendant n’ayant jamais fait partie d’un parti ou d’un mouvement politique, écrivain engagé, il s’est toujours opposé à la dictature. Dans ses livres, dans ses articles, dans ses conférences, Youcef Zirem s’est souvent évertué à expliquer les méfaits des pouvoirs autoritaires depuis de longues années.
En tant que journaliste, Youcef Zirem a fait partie de nombreuses rédactions telles celles de La Nation, Le Quotidien d’Oran, L’Opinion, Le Quotidien d’Algérie, Alger-Républicain, L’Événement, El Djazira, Libre-Algérie ou encore La Tribune. Il a dirigé en 2003 la rédaction de l’hebdomadaire Le Kabyle de Paris. Vivant à Paris, il collabore à de nombreux médias français et internationaux.
Vidéothèque
Oeuvres
Les enfants du brouillard
Éditions Saint-Germain-des-Prés
L'âme de Sabrina
Edition Barzakh
Autrefois la mer nous appartenait
- Actualités poétiques, août 2002 / L. PODKOSOVA
Autrefois la mer nous appartenait
Editions GRIP-Complexe à Bruxelles
Je garderai ça dans ma tête
Editions El Ikhtilef (Alger)
Le Chemin de l'éternité
Editions El Ikhtilef (Alger)
La décennie noire vécue par l’Algérie et le printemps noir de Kabylie sur fond… d’histoire d’amour impossible
Plein d’humanisme, le roman raconte l’histoire de Yamina. Il ne s’agit pas, de prime abord, d’une belle histoire d’amour, mais plutôt d’un drame familial : la jeune fille est violée par son père, un «émir» terroriste, et tombe enceinte. Elle mettra au monde un enfant qu’elle aimera, malgré tout.
Yamina ne perd pourtant pas espoir. Elle va à l’université malgré la charge familiale. Car, en plus de son bébé, la jeune fille doit élever ses deux frères. Comment faire ? Elle verse dans la prostitution de luxe. Une activité qu’elle exerce pendant des années, avant de connaître un amour, un vrai, lorsqu’elle rencontre Michel, un fonctionnaire à l’ambassade de France à Alger. Mais le bonheur n’est que de courte durée puisque Michel quitte Alger pour occuper un poste à Beyrouth… Pendant ce temps, un autre malheur frappe notre belle Yamina, qui perd son frère, tué par les gendarmes au cours des événements de Kabylie.
Le Semeur d'amour
Editions l'Harmattan
Ce recueil de poésie narre une conversion hantée d'une pointe de nostalgie ; par touches impressionnistes sur fond de sa patrie, l'Algérie, et de son pays d'adoption, la France. Adossée aux valeurs humanistes, la poésie de l'auteur prend appui sur cette voix lointaine qui réconcilie l'homme avec lui-même.
L'Homme qui n'avait rien compris
Editions Michalon
Histoire de la Kabylie
Yoran Embanner
2 éme édition décembre 2014
3 éme édition novembre 2016
La Porte de la mer
Editions Intervalles
Matoub Lounès, la fin tragique d'un poète,
Editions Fauves
C'était il y a vingt ans. Le 25 juin 1998, le chanteur-musicien-poète Matoub Lounès était assassiné dans des circonstances troubles. Ce militant de la cause identitaire berbère, promoteur de la culture Amazighe, artisan de démocratie et de la laïcité en Algérie va laisser orphelin un pays tout entier et même au-delà. Youcef Zirem lui rend un vibrant hommage.
Artiste visionnaire, Lounès Matoub a eu une riche carrière doublée d'un engagement politique, s'opposant à l'islamisme, aux militaires et à toutes les injustices, défendant les opprimés à travers les quatre coins du monde. Des prises de positions qui ont fini par lui coûter la vie. Ses tueurs courent toujours. Ce récit revient sur les conditions de son assassinat, tente de situer les responsabilités des uns et des autres.
Mais c'est avant tout le portrait de cet homme généreux, talentueux et sincère qui est ici dressé. Celui qui a passé son enfance sur les hauteurs majestueuses de sa Kabylie natale a parcouru bien des pays pour dire et chanter sa culture, ses valeurs et ses multiples quêtes. Jamais il n'a triché, jamais il ne s'est laissé faire, son courage est devenu légendaire. Aujourd'hui il est un symbole pour tous les Amazighs du monde ; son portrait est brandi dans les manifestations des pays d'Afrique du nord, du Maroc jusqu'à l'oasis de Siwa en Égypte. Et à Paris, dans le 19e arrondissement, où une rue porte désormais son nom.
Les étoiles se souviennent de tout
Editions Fauves
Il est des situations exceptionnelles qui font basculer des vies.
Paris, été 1942. Ithri et Mathilde sont amoureux. Ils tentent de survivre à cette guerre qui fausse tous les repères. Le malheur qui frappe les enfants juifs ne les laisse pas indifférents alors ils accueillent chez eux Sarah et David, deux petits dont les parents ont disparu quelques mois avant la grande rafle. Ithri dont le nom en signifie étoile, se rapproche des résistants kabyles qui décident de passer à l'action : sauver des enfants juifs avec l'aide de la grande mosquée et de son recteur, le cheikh Ben Ghabrit. Pour ne pas être dénoncés, les résistants écrivent un tract en langue kabyle qu'ils distribuent, en cachette, dans la ville et ses alentours.
Ithri n'oublie pas son autre femme, Mradi, restée sur les hauteurs de l'Akfadou, en Kabylie. Mais pour l'instant, il est complètement engagé dans cette bataille contre l'injustice, la barbarie, l'innommable…
Les étoiles se souviennent de tout est un roman qui raconte l'histoire vraie d'un groupe d'hommes qui ont été à la hauteur d'eux-mêmes, à la hauteur des valeurs kabyles de solidarité, à la hauteur de cette belle humanité qui sait aller à l'essentiel.
Libre comme le vent
Editions Fauves
"On se pose souvent des questions sur le sens de notre présence sur Terre. Certains trouvent des réponses dans les religions, d'autres continuent à chercher, ils ne se découragent pas, ils savent faire partie de cette nature qui dépasse l'Homme. Faire partie de la nature est un joli programme, un désir de ne pas tricher, une volonté de protéger tous les êtres vivants du cosmos ; c'est souvent un rêve interminable. La Terre est une poussière dans l'univers qui n'a, peut-être, ni début, ni fin.
Ce sont, à bien des égards, les mots qui nous permettent d'accepter notre sort. Oui, ce sont les mots qui arrivent à nous convaincre que nous ne sommes que des passagers du temps et de l'espace. Ce sont les mots qui nous permettent de célébrer notre joie, notre cohérence avec le monde. Cette cohérence génère dans bien des cas cette magie délicate qu'on dénomme poésie.
Ce nouveau recueil tente de dire ma vision de l'existence loin du pays qui m'a vu venir au monde après des années d'exil. Quand les mots pleuvent et viennent me raconter des airs d'autrefois, des voyages, des errances, je me contente de les recueillir ; je sais qu'ils sont mes amis.
Je ne sais pas si ces écrits peuvent constituer un témoignage, s'ils peuvent aider à comprendre le sens que je donne à la vie, s'ils transmettent un quelconque humanisme. J'ose espérer qu'on peut juste les lire. Je crois au pouvoir des mots, je crois au pouvoir de la lecture. Lire est le début de la liberté et être libre a toujours été ma plus grande quête.
La poésie n'est que liberté et les poètes sont libres comme le vent."
La Cinquième mascarade
Editions Fauves
Sabrina, Farid, Malika, et Khaled aspirent au changement, à la liberté, à la dignité, à la justice sociale mais aussi à l'amour, souvent interdit, qui tente de faire son chemin, malgré les blessures. Youcef Zirem tisse la vie de ces quatre personnages sur la toile les événements vécus par le pays depuis près de quarante ans, et montre avec justesse et réalisme l'admirable résistance d'une génération toujours en quête de lumière.